L'Ordre du solstice
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 Chapter IV

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Kékile
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Kékile


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MessageSujet: Chapter IV   Chapter IV Icon_minitimeVen 9 Mar - 21:34

Chapitre quatre


Il doit être aux alentours de minuit et le poète enrage parce qu’il n’arrive pas à terminer son chapitre.
Il se demande au plus profond de lui, pourquoi il ne s’est remis à écrire que depuis seulement quelques jours.
Pourtant les deux premiers chapitre s’étaient écris rapidement et sans trop de difficulté, alors pourquoi ce blocage au beau milieu du troisième.
L’inspiration semblait s’être évaporée sur on ne sait quel coup de tête.
Non il y’avait autre chose l’inspiration était pourtant là en dessin même si ses productions ne ressemblaient à rien.
La véritable cause était qu’il de tomber à nouveau amoureux depuis peu de temps.
Et pour lui être amoureux pouvait s’apparenter à l’un des chose les plus controversée pouvant lui arriver.
Premièrement, il est malheureux parce qu’il sait que la fille ne l’aimera jamais, restant éternellement le gentil garçon.
De plus la gentillesse que l’on utilise à son sujet n’est qu’un dérivé pour ne pas dire qu’il est moche et même horriblement laid.
Cela, il le sait parfaitement, et la vue de son propre visage lui provoque des grimaces de dégoût ne faisant que l’enlaidir un peu plus.
Ainsi ne se rase-t’il que si une forte buée recouvre le miroir de la salle de bain.
L’autoportrait est certainement l’un des pires exercices que se professeurs aient pu lui faire subir tant il est impératif de bien comprendre la morphologie du visage.
Il regarde son reflet dans le miroir et pense au portrait de Dorian Gray, cette représentation picturale témoin de tous les changements du personnage.
Cependant, Dorian Gray était restait beau, son portait avait été le seul à se déformer.
Le poète, avait lui par contre été laid dés le premier jour de sa naissance et son reflet n’était qu’un terrible rappel à la réalité.
Deuxièmement ce désespoir amoureux provoque chez le poète un brouillage complet de se idées.
Troisièmement chez notre poète l’amour est comme une maladie mortelle qui vous ronge progressivement, chaque nouvel amour pour une fille accélère le processus vers la phase finale de sa maladie.
A moins bien sûr qu’il ne trouve l’antidote, « La Fille », si jamais celle-ci existe.
Il se résout finalement à faire son chapitre plus court que prévu.
Il est maintenant exactement minuit pile, et comme tous les jours à cette heure là, il entend une personne qui dévale les escaliers d son immeuble pour aller mettre quelque chose dans le local poubelle.
Poussé par sa curiosité, il laisse son travail en suspens et se précipite à la fenêtre de sa chambre laquelle donne sur le local en question.
Il voit là un de ses voisins d’un étage supérieur au sien qui met ses ordures dans les poubelles.
Le poète ne sort que très rarement de chez lui, mais il sait que c’est un voisin du dessus par le temps qu’il met à descendre les escaliers.
Un philosophe dont j’ai oublié le nom, peut-être bien Blaise Pascal, observant la scène aurait sans doute dit que « la maladie principale de l’homme est al curiosité inquiète des choses qu’il ne peut pas savoir ».
Or dans le cas de notre poète, il n’est aucunement question de cela, car il, ne s’était jamais soucié de savoir pourquoi son voisin descendait tous les jours ses poubelles à minuit précise.
C’est en quelque sorte le hasard qui l’avait conduit à observer son voisin dans le local à poubelle.
Enfin, ce n’était pas vraiment le hasard parce qu’il avait fallu avant qu’il reste un temps sans écrire, tombe amoureux et enfin raccourcisse l’un de ses chapitres.
Il observa son voisin attentivement et remarqua que celui-ci mettait un certain temps à se débarrasser de ses ordures, scrutant chaque fenêtre d’un air maladif et anxieux.
Le poète retourna à sa table d’écriture perplexe de ce qu’il venait de voir.
Mais ne trouvant plus l’inspiration, il décida d’aller se coucher.
Le lendemain à son réveil, il trouva un mot sous sa porte.
Que me voulez vous ? Pourquoi m’avez-vous espionné hier soir à minuit ? Répondez en laissant votre mot dépassé du dessous de votre porte.
Notre protagoniste se demanda dans quelle histoire invraisemblable il venait de s’embarquer.
De plus, l’émetteur de la lettre n’avait pas signé, ce qui n’était au demeurant pas important car personne ne savait son nom dans l’immeuble et le seul courrier sue celui-ci recevait était l’inévitable courrier publicitaire.
Avant de partir à son école d’art le poète répondit au mot.
Mon intention n’était nullement de vous espionner.
En effet, c’est le hasard qui m’a conduit à la fenêtre de ma chambre, car je ne trouvais plus l’inspiration et ayant entendu du bruit je vous ai vu.
Mais je vous assure que mon intention n’était pas de vous espionner.
Sincères salutations.
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Kékile
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MessageSujet: Re: Chapter IV   Chapter IV Icon_minitimeVen 9 Mar - 21:36

Le poète marcha jusqu'à la station de métro de la porte dorée.
Le métro, d’abord un trou béant dans la terre telle un terrier, ensuite viennent des séries de galeries et enfin l’arrivée sur le quai. Les gens sont là à attendre leur métro, puis il arrive tel un vers géant ingurgitant et dégurgitant à chaque fois un peu plus de passagers qui disparaissent bientôt au loin.
Le verre du poète arriva enfin, il entra dans son estomac avec ses camarades de digestion.
Comme dans tout appareil digestif, il y’a une odeur de fermentation indescriptible.
A chaque station, il y‘a toujours un peu plus de monde qui monte et il se retrouve bientôt à sentir les cheveux des ses voisins, chaque cuir chevelu ayant son odeur spécifique en fonction du champoing utilisé ou bien tout simplement ceux qui ne les ont pas lavé.
Il est assez étrange d’observer les usagers du grand verre.
En effet, par moment ceux-ci semblent comme figé, cela concerne ceux qui tout comme notre poète se contentent de fixer le plan des stations.
Viennent ensuite les lecteurs imperturbables qui rapprochent ou éloignent leur livre de leurs yeux en fonction du nombre de passagers.
La dernière catégorie est celle des « grandes gueules », qui tout en discutant de leur vie personnelle avec un ami en font partager tout le contenu à l’ensemble des personnes présentes.
Il pu enfin sortir de l’antre du verre géant et respira à plein poumons l’air frais et pollué de Paris.
En rentrant chez lui le soir, il constata que le mot qu’il avait mis sous sa porte avait été pris et qu’une réponse avait été placée.
Il la prit et rentra dans on appartement.
Avant de la lire il jeta ses affaires sur son canapé afin de respirer puis lut ce que son voisin du dessus lui avait répondu.
Pourquoi aviez vous besoin d’inspiration ?
Sûrement pour organiser un piège diabolique et me livrer au gouvernement.
Jamais vous ne m’aurez agent démoniaque !
Il relut plusieurs fois ce qui avait été écrit tant tout cela lui paraissait irréel.
Son voisin devait sans doute être un névrosé doublé d’un paranoïaque pour écrire de telles choses.
Mais soudain l’heure de sa montre attira son regard, dans une demi heure tout au plus ce serait l’appel quotidien et obligatoire de ses parents.
Ce moment est l’un des plus éprouvant de la journée avec la traversée de l’antre du verre.
Inlassablement les questions se répétaient sans grande originalité. « Tu as passé une bonne journée, tu dois être fatigué? Surtout n’oublie pas de manger le rôti porc que je t’ai préparé parce qu’il en se congèlera plus pendant longtemps maintenant,…… » Et ainsi de suite. Alors il fit ce qu’il n’avait jamais osé faire avant, il débrancha le téléphone.
Devons nous lui en vouloir, sommes nous obligé de le fustiger parce qu’il a voulu avoir une soirée sans être dérangé ?
Maintenant rassuré par le fait que le téléphone ne le dérangera pas, il se met à rêver que la fille qu’il aime est aussi amoureuse de lui.
C’est vrai qu’elle est belle, et si nous lui demandions de décrire la fille qui fait sortir son cœur de la poitrine, il nous répondrait d’une voie rêveuse qu’elle a le visage d’un ange et que c’est la plus belle fille qu’il ait jamais vu.
Mais rapidement son visage s’assombrirait, sachant pertinemment qu’il ne fait que rêver et qu’il est en dehors de la réalité, qu’il n’est pas fait pour vivre dedans et qu’il ne le sera jamais.
Il sortira une boîte de Cachou La jaunie d’un des poches de sa veste et en prendra cinq d’un coup.
Le poète est donc en train de rêver, quand il entendit un bruit à sa porte, il s’en approche mais le bruit cesse tout de suite et derrière sa porte il n’y a personne, seulement une enveloppe avec cinq cent euros ainsi qu’un nouveau mot.
Voici cinq cent euros, c’est tout ce que je peux vous donner pour l’instant.
En échange de cet argent j’aimerais que vous gardiez le silence à mon sujet.
Ne dites pas au gouvernement que je suis caché ici.
Répondez moi de la même façon que la dernière fois.
Le poète comprit qu’il ne servirait à rien de tenter de convaincre son voisin qu’il n’est pas un agent gouvernemental.
Il se dit également que celui-ci doit avoir vraiment très peur pour lui donner une telle somme.
Il songea un instant à prévenir les services sociaux mais se dit que cela était vraiment inhumain il décida donc d’entrer dans l’histoire de son voisin pour le rassurer.
Après tout son voisin aussi était une personne vivant en dehors de la réalité.
Le poète pris place à sa table d’écriture et rédigea la première lettre de son programme de guérison.
J’avoue, j’ai été un agent gouvernemental et mon père également.
Cependant j’ai du fuir et changé d’identité car je suis accusé de détournement de dossiers classés « secret défense » alors que je n’ai jamais pu en voir un seul.
Comme vous le voyez nous sommes tous les deux en quelque sorte dans la même situation : pourchassés par les services gouvernementaux.
Mais pouvez m’expliquer la raison pour laquelle vous vous êtes pourchassé.
Je voulais quand même vous réaffirmer que c’est tout à fait par hasard que je vous ai observé par la fenêtre de ma chambre.
Notre poète était assez satisfait de sa lettre et espérait que son voisin allait mordre à l’hameçon.
Ensuite il se pencha sur son travail abandonné la veille.
Il se dit qu’il avait la guigne pour ne jamais réussir à terminer les choses qu’il commençait à écrire.
Et ce n’était pas toujours la faute des filles, c’était aussi la sienne car il manquait trop de confiance en lui, se rabaissant mécaniquement dés qu’il faisait quelque chose, se répétant qu’il était un moins que rien.
Il se retrouvait donc a guérir un cas désespérer mais sachant comment faire pour lui-même.
Mais voyez vous, pour qu’il puisse se guérir il faudrait qu’il sache qu’il est malade, or même si quelqu’un venait à lui dire il ne l’admettrait pas.
C’est d’ailleurs souvent le cas avec des personnes dans son genre.
Notre poète me fait un peu penser a Jaromil, le héros de La vie est ailleurs, le roman de Milan Kundera.
Il a parfois cette naïveté enfantine, comme nous pouvons l’observer dans les relations qu’il entretient avec le genre féminin.
La différence majeur étant que Jaromil, lui croyait profondément en ses capacités, ou bien je dirais plutôt, « ses dons ».
Ce qui le perdra d’ailleurs.
Mais revenons en au roman que le poète écrit.
Il pourrait continuer l’histoire comme il l’a commencée mais l’idée d’une fin heureuse est loin de lui plaire, car il juge cela trop classique et vu des milliers de fois, tout comme une fin dramatique.
Le plus simple serait bien sûr de trouver un compromis entre les deux, mais cela reste toujours beaucoup plus facile à dire qu’à faire.
A ce moment là, le poète n’est pas loin d’abandonner, une fois de plus.
En revanche, il a quelques idées pour son voisin névrosé.
Alors il reprend une autre feuille de papier et écris.
J’ai trouvé en piratant l’ordinateur principal des services secrets des informations vous concernant.
J’y ai vu votre photo mais étrangement, il n’y avait rien sur votre nom, seulement cette indication « la taupe » et une vague histoire d’infiltrations des services secret que vous avez effectués il y a maintenant plus de dix ans.
Pouvez vous m’éclairez à ce sujet ?
Il déposa le mot sous sa porte avec celui qu’il avait déjà mis.
« -Damien, oh Damien, ça va qu’est-ce qui t’arrive ? »
Julia et Oscar étaient autour de lui dans la voiture.
Oscar lui tenait les jambes en l’air pendant que Julia lui soutenait la tête.
« -Qu’est-ce qui se passe, qu’est- ce que je fais comme ça ?
Demandât Damien complètement déboussolé.
-Tu as fais un petit malaise lui expliqua Julia.
-Je me souviens juste avoir fait un rêve vraiment étrange.
-Comme toujours lorsqu’on fait un malaise dit Oscar.
-Non non, ce n’est pas que ça.
J’ai rêvé d’un poète qui écrivait notre histoire et qui bloquait sur un chapitre, il voulait peut-être mettre fin à notre histoire en nous tuant et son voisin ai dessus de lui est un névrosé qui croit être pourchassé par les services secret du gouvernement.
Damien parlait de plus en plus vite et avait du mal à articuler.
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Kékile
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MessageSujet: Re: Chapter IV   Chapter IV Icon_minitimeVen 9 Mar - 21:37

Bientôt sa respiration se fit haletantes et il se mit à suer à grosses gouttes.
Julia pleurait et avait peur.
-Calme toi mon amour, sil te plait je t’en supplie calme toi. »
Alors il se tranquillisa brusquement et tomba dans un sommeil lourd perturbé de pensées douloureuses car Julia et Oscar observaient des spasmes sur son visage.
« -Désolé Oscar, nous irons à la galerie une autre fois.
Il faut que je le conduise à l’hôpital.
Aide moi à l’allonger du mieux possible s’il te plaît. »
Durant tout le périple qui les mena au centre hospitalier Julia n’avait de cesse de se demander ce qui avait bien pu lui arriver.
Les signes étaient apparus brusquement, de la façon la plus incompréhensible.
Arrivés aux urgences ils transportèrent Damien qui était encore à moitié endormi jusqu'à une chaise libre.
Oscar resta à coté de lui pour l’empêcher de tomber et Julia s’informa a la réception du temps qui leur faudrait attendre pour que quelqu’un s’occupe d’eux.
Elle expliqua également ce qui était arrivé à Damien, espérant ainsi que les choses pourraient s’accélérer.
L’hôtesse d’accueil lui répondit d’une façon qui n’était pas des plus gentilles que ce n’était pas pour rien que le lieu ou ils étaient actuellement s’appelait « les urgences ».
Julia du se résoudre se replier, du moins pour l’instant.
Oscar et Julia se mirent d’accord sur le fait qu’il ne servait à rien pour le moment d’alerter les parents de Damien.
Au moins tant qu’on ne connaissait pas la cause du malaise.
Deux heures plus tard, un médecin urgentiste les appela enfin.
Il les aida à transporter Damien jusqu'à un box.
Le médecin posa des questions à Damien mais celui-ci ne semblait pas les entendre et semblait et parlait très vite comme quand il s’était réveillé dans la voiture.
Puis brusquement, il se leva d’un et projeta le médecin contre le mur du box avec une force incroyable.
Il bloquait le médecin contre le mur et criait « L’histoire doit continuer, il ne faut pas l’arrêter, vous n’avez pas le droit de nous tuer, vous n’en avez pas le droit, personne n’en a le droit ».
Damien serrait le médecin de plus en plus en plus fort.
Oscar et Julia étaient comme pétrifiés et se sentaient incapable de faire la moindre chose.
Julia réussit à sortir de sa torpeur et criait à Damien d’arrêter, elle le suppliait en pleurant.
Pendant ce temps, le personnel médical alerté par le bruit avait accouru.
Damien fut maîtrisé, on l’attacha avec des sangles sur son lit et enfin on lui injecta un calmant.
Julia et Oscar durent sortir, et on leur interdit de voir Damien pour des raisons de sécurité.
Ils se rendirent chez les parents de Damien pour leur raconter ce qui s’était passé.
Alphonse téléphona aux urgences et donna son numéro de téléphone au cas ou on souhaiterait les joindre.
Ils restèrent tous les quatre près du téléphone à déprimer.
Mais le téléphone ne sonna pas de la soirée.
Pendant ce temps Damien avait été transféré dans une chambre spéciale, et les infirmiers qui allaient dans sa chambre étaient équipés de combinaison.
Au petit matin, on l’emmena pour faire des scanners.
Quand les tirages furent effectués le radiologue appela son chef de service de toute urgence.
Les deux hommes n’y comprirent rien, le scanner révélait une zone du cerveau qui n’avait pas la forme qu’elle aurait normalement du avoir.
Ils crurent entendre une voix caverneuse qui leur disait « alors avez-vous trouvé des choses intéressantes ?».
Etais-ce leur imagination qui leur jouait des tours ou une trop forte exposition aux rayons x.
Impossible d’y répondre.
Damien avait été transportés dans sa chambre, il regardait les murs blancs de l’hôpital défiler devant ses yeux, il avait mal à la tête et s’endormit.
A son réveil le décor était totalement différent.
Il était dans sa chambre d’hôtel et Julia était à ses côtés.
« -Que m’est il arrivé ? Je croyais que j’étais à l’hôpital…..
-Tu as fait un petit malaise dans la voiture alors nous t’avons remonté dans la chambre.
Tu vas mieux ?
-Oui, ça va, j’ai juste encore un peu mal à la tête.
Est-ce que par hasard j’aurai dit des choses pendant mon sommeil ?
-Je ne m’en souviens pas. Tu répétais juste mon prénom par moment.
-Quelle heure est-il ?
-Dix neuf heures et cela faisait neuf heures que tu dormais. »
Damien réfléchit alors à tout ce qu’il avait vécu en rêve, jamais il n’en avait fait d’aussi effroyables.
La respiration de Julia le tira de ses pensées.
Fatiguée elle s’était endormie à côté de lui.
Il lui enleva ses vêtements et l’installa dans le lit ? Ensuite il alla chercher Oscar et tous les deux descendirent prendre un repas au restaurant de l’hôtel.
« -Je suis désolé Oscar, a cause de moi notre rendez vous à la galerie n’a pas eu lieu.
-Ce n’est pas grave, si ils sont vraiment intéressés par ce que je fais ils nous contacterons. »
Damien regardait droit devant lui, essayant de comprendre le rêve qu’il venait de faire, ou plutôt étais-ce les rêves.
Allait-il se réveiller à nouveau mais cette fois-ci dans la même chambre d’hôpital que dans son rêve.
Il se servit un verre d’eau et l’avala et le bu d’un seul trait.
« -Tu es sûr que tout va bien Damien ?
-Non, je ne vais pas bien du tout, et je crains de n’être encore que dans un rêve, ou plutôt devrais-je dire un cauchemar.
Tu m’excuseras je n’ai plus très faim, je remonte me coucher.
-Je comprends, attends je t’accompagne. »
Les deux amis remontèrent dans leur chambre.
Damien se coucha auprès de Julia et s’endormit dans un sommeil profond.
Le poète ouvrit les yeux, il vit le plafond du palier devant son appartement.
Il était allongé à même le sol, la porte de son logement grande ouverte.
Dans sa main il tenait le mot qu’il avait rédigé pour son voisin névrosé.
Le poète se releva et referma sa porte.
Il regarda les bouts de papier qu’il tenait dans sa main droite et eu un terrible doute.
Il se précipita à son bureau, observa les mots laissés par son voisin et retint un cri.
L’écriture était identique, il s’était lui-même écris les lettres auxquelles il avait répondu.
Il repensa à son voisin qu’il avait pensé être paranoïaque et névrosé, mais en fait c’était lui.
Et y’avait-il seulement un voisin au dessus de lui.
Le concierge lui dit que plus personne n’habitait dans cet appartement depuis au moins trois ans.
Le poète remonta chez lui complètement désorienté.
Il était schizophrène et il s’en rendait compte.
Doutant de plus en plus de lui-même, il vida toutes ses étagères et armoires à la recherche d’éventuelles indices sur sa maladie et son commencement.
Au bout d’environ une heure de fouille intensive, il retrouva une boite qui ne devait pas avoir servi depuis au moins cinq ans. Celle-ci comportait une étiquette sur laquelle était inscrit Secret défense.
Cependant, il n’osa pas l’ouvrir tout de suite, il lui fallait un remontant.
Le poète se rendit dans sa cuisine et sortit une bouteille de whisky d’une de ses étagères.
Il se versa l’alcool dans un grand verre qu’il mélangea avec un peu de coca-cola et ouvrit la boite de sa mémoire.
Celle-ci était remplie de dessins et de feuilles rédigées par une main d’adolescent.
Si une autre personne avait trouvée cette boîte, elle aurait certainement pensé à une vulgaire boîte de souvenir dans lesquels les enfants cachent ce qu’il ne souhaite pas que leurs parents découvrent.
Même si bien sûr le poète n’avait jamais souhaité que ses parents ne découvrent cette boîte, pour lui elle représentait bien plus.
Il frissonna en en commençant la lecture.
Je dédie cette lettre à ceux qui la trouveront.
Je suis né il y’a maintenant quinze ans et je mène un vie familiale apparemment normale.
Mais qu’est ce que la normalité ?
Je sens que l’on m’espionne.
Je soupçonne les services secrets de me rechercher.
Pourquoi ? Je ne le sais pas, je déteins peut-être des informations vitales pour la survie du pays.
Je ne sais pas, je n’en sais rien, je ne veux pas le savoir.
Le texte continuait comme ça, de questions en questions en questions et toujours encore plus torturé.
Le poète sentait ses forces le quitter, et bientôt la bouteille de whisky fut vide.
Ses doits se crispaient autour de son verre, mais l a boîte ne contenait pas que de douloureux souvenirs d’enfance, certains étaient beaucoup plus récents.
Lundi 10 octobre
Il m’observe. Qui est-il ?
Je l’ai aperçu quand je descendais mes poubelles, il était là, à m’observer de sa fenêtre.
Le gouvernement doit avoir retrouver ma trace.
Si il s’obstine, je serais obliger de le réduire au silence.
Je savais bien que cette arme me servirait un jour.
Ainsi quelqu’un descendait bien les poubelles tous les soirs à minuit précis et cette personne c’était lui-même.
C’était de lui qu’il avait eu peur et qu’il avait prévu de supprimer.
Il luttait contre son propre reflet et ne s’en était jamais rendu compte et ses parents non plus d’ailleurs.
Bien sûr, il n’avait aucun souvenir de ce qu’il avait écrit.
Le poète ouvrit un tiroir de la cuisine et y découvrit un revolver dont il n’avait aucun souvenir passé.
Il se serait donc réellement supprimer si il s’était encore sentie menacé.
Mais il y’avait une chose qu’il voulait absolument savoir, si son roman existait réellement ou bien si s’était également le fruit de son imagination.
Il fut rassuré de voir que le roman existait vraiment, mais cependant il remarqua que celui-ci avait été retravaillé chose dont il n’avait également aucun souvenir.
Il avait juste le souvenir d’avoir été ralenti au troisième chapitre et d’avoir pensé pendant quelques minutes à l’abandonner avant que n’arrive la fameuse scène des poubelles.
Il se rappelait aussi qu’il avait voulu entrer dans le jeu, dans son jeu pour se guérir, il fallait qu’il continu.
Le poète créa un nouveau fichier sur son ordinateur qu’il appela « Guérison » ? Et il se mit à écrire, à creuser au plus profond de son être.
« -Comment t’appelles tu ?
-Nicolas
-Quel est ton problème ?
-J’ai l’impression d’être recherché par les services sociaux.
-Pourquoi crois tu qu’ils te recherchent ?
-Je ne sais pas, je n’en sais rien, je ne veux pas le savoir.
-Tu as déjà dit cette phrase là Nicolas, dans une lettre qu tu dédie à la personne qui la trouvera.
-Je ne m’en souviens pas, je ne sais pas, je n’en sais rien, je ne veux pas le savoir.
-Il faut que tu t’en souviennes, comment veux-tu que je t’aides sinon. COMMENT VEUX TU QUE JE NOUS AIDE ?
TOI SEUL DETIENT LA CLEF DE NOS SOUVENIRS.
TU DOIS TE SOUVENIR. »
Le poète s’écroula sur le parquet de sa chambre, recroquevillé dans la position fœtale, les mains crispées sur sa tête.
Certains souvenirs peuvent êtres horribles à retrouver mais cependant ils sont indispensables à la découverte d’une vérité perdue.
Nous comprenons maintenant de mieux en mieux pourquoi le poète vit en dehors la réalité et totalement étranger à celle-ci.
Il se releva courageusement du sol et se remit à sa psychanalyse.
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Kékile
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MessageSujet: Re: Chapter IV   Chapter IV Icon_minitimeVen 9 Mar - 21:37

« -Il faut que tu maîtrises Nicolas, tu ne dois pas laisser tes souvenirs te paralyser, tu dois réagir.
-Que faire ?comment faire ?
-Souviens toi. Quand as-tu commencé à te sentir menacé ?
-Je sais que j’ai commencé à écrire des lettres à partir de mon adolescence, mais je n’arrive pas à me rappeler si je ressentais déjà des choses avant cela.
-Pourquoi as-tu commencé à avoir peur et quel est le lien avec les services secret ? »
Le poète regarda son reflet dans la vitre.
Si ses souvenirs ne pouvaient pas lui revenir naturellement c’était certainement qu’il n’y avait pas assez d’indices.
Il fouilla dans tous les albums photographiques qu’il avait avec lui, mais malheureusement les photographies ne furent pas aussi bavardes qu’il l’avait espéré.
Au bout de deux heures de recherche intensive, il abandonna.
Peut-être n’y avait il qu’une explication médicale à sa maladie et non une cause émotionnel.
Le poète rechercha cependant à un dernier endroit, où il aurait pu introduire inconsciemment des éléments de réponse.
Mais là encore, rien d’extraordinaire, en effet le roman qu’il écrivait n’avait rien de psychologique, c’était juste le scénario adéquat pour une comédie sentimentale américaine.
La seule chose qui pouvait se dégager de l’ensemble était le malaise et la suite de cauchemars que Damien avait eu.
D’autant qu’il ne lui restait aucun souvenir concernant l’écriture de ce passage.
Mais il avait plus l’impression de l’avoir vécu avec Damien, qui lui-même avait rêvé que le poète voulait mettre un terme à leur histoire, les faire mourir.
En temps normal on y aurait rein vu d’étrange, mais là sachant que le poète n’avait aucun souvenir de l’écriture de ce passage, les choses prenaient une tournure différente.
Notre pauvre poète avait beau tourné la situation dans tous les sens, il ne trouvait aucune explication tangible.
Il regarda l’heure, il était déjà bientôt minuit.
Se sentant plus fatigué qu’à l’accoutumé il alla se couché, laissant même son ordinateur ouvert.
Dans son sommeil il se posa des questions que toute personne atteinte de schizophrénie est en droit de se poser.
Combien de ses camarades de classes étaient le fruit de son imagination et la fille dont il était amoureux était elle également une illusion.
En y réfléchissant bien, cela pourrait- être fort possible car elle était si belle.
Une telle beauté peut-elle vraiment exister sur terre, toutes ses questions trouveraient bientôt des réponses.
Le lendemain matin quand il s’engouffra dans le grand verre il se trouva encore plus mal à l’aise que d’habitude, il imaginait les regards posaient sur lui comme si toutes ses personnes avaient su la maladie dont il était atteint.
A l’impression des regards se mêlaient les parfums nauséabonds des aisselles et des cheveux gras.
Les voix n’étaient plus que des bourdonnements malfaisants.
IL arriva devant l’école, en avance comme à son habitude.
Puis les élèves arrivèrent au fur et à mesure et enfin elle aussi.
Elle parla avec quelques unes de ses copines, elle existait donc bien à moins bien sûr que ses amis aussi eussent étés le fruit de son imagination.
N’en pouvant plus de tant de question il partit en courant et se cacha dans le coin le plus sombre d’un parc.
De qui, de quoi se cachait-il ?
De lui peut-être et de son imagination aussi.
Dans un endroit aussi désert que celui ou il était il n’aurait aucun mal à reconnaître ses illusions.
Mais aucune illusion ne vint le déranger et épuisé il s’endormit dans son coin sombre.
Jusqu'à ce que un agent de police le réveille, en lui disant que le lieu n’était pas approprié au repos des clochards.
« -Ce n’est pas ce que vous croyez monsieur j’ai juste voulu me reposer, j’étais fatigué.
-C’est ça et moi je suis la reine d’Angleterre. »
Le poète fit apparaître son visage à la lumière du jour.
L’agent eut un geste de recul généré par l’effroi d’un tel visage.
En effet le visage du poète n’était plus seulement laid, il était effroyable tel un mort vivant.
Le représentant de l’ordre était dans un état semblable à la paralysie.
« -Tu n’es qu’une illusion venu dans le seul but de me torturer et je n’ai aucune pitié pour les illusions. »
Il se rapprocha un peu plus du malheureux policier qui ne pouvait ni réagir, ni crier.
On pouvait voir les muscles de son visage se contracter en rictus d’effroi indescriptible.
Alors le poète lui agrippa le cou avec ses mains, enfonçant par la même occasion ses ongles dans la chair de sa victime qui se contractait de douleur.
Le poète devenait un assassin.
Vous remarquerez, la vitesse à laquelle la maladie s’est totalement emparée de lui alors qu’il pensait pouvoir la maîtriser maintenant qu’il la connaissait.
La vie est parfois d’une ironie des plus sadiques envers ses protagonistes.
Mais n’observons nous pas ce phénomène pratiquement partout dans notre quotidien.
Le danger vient surtout des choses que nous connaissons et auxquelles nous sommes très habitués.
Ce sont ces choses que nous pensons maîtriser et connaître avec la plus grande exactitude qui finalement se retournera contre nous.
Il resta là quelques minutes à contempler sa victime morte, étendue sur le sol du parc dans une position d’effroi extrême.
Mais ce fut bientôt un violent retour à la réalité.
Le sang qu’il avait sur les mains était bien réel tout comme le cadavre gisant sur le sol dans son sang.
Le poète tomba à genoux, se prit la tête entre les mains et hurla en griffant le visage jusqu'à la chair.
Alors il rampa jusqu’au cadavre, trempa ses mains dans le sang et s’en recouvra le visage.
Ce fut alors pour un court instant le retour de la partie de sa personnalité qui avait essayé de le sauver.
« -Mon dieu, qu’est-ce que tu as fait Nicolas ?
-Il m’a agressé, j’ai cru qu c’était encore une de mes illusions qui cherchait à me torturer.
-Mais bordel de matiere non comestible qui pue, tu vois bien qu’il est réel, tu es recouvert de son sang.
Tu es devenu un assassin Nicolas, tu sais ce que ça veut dire ?
-Il n’aurait jamais du me déranger, tout est de sa faute.
-Tu vas te retrouver en prison, tu vas y passer toute ton existence.
Existence qui ne fait d’ailleurs que commencer, car tu n’as que 19ans.
C’est bien ça, je ne me trompe pas ?
-La ferme, au cas ou tu l’aurais oublié, si je plonge, toi aussi et dans les lieux où ils nous enfermerons je n’aurai aucun scrupule pour me débarrasser de toi.
-Moi aussi je tiens à te rappeler une chose. Si tu m’élimines, tu te supprimes également par la même occasion épargnant ainsi un travail répugnant à je ne sais quel geôlier voulant venger son copain que tu as éliminé de sang froid dans un parc. »
Le poète s’assena un violent coup de poing dans le ventre.
C’était la première fois que sa lutte contre lui-même atteignait un tel degré de violence.
Mais laquelle de ses parties intérieures avait été à l’origine de cette auto agression ?
Ce coup de poing avait eu pour effet de l’assommer pendant environ deux minutes.
Il revint à lui, parfaitement calme et serein comme si rein ne s’était passé.
Il s’étonna même du sang qu’il avait sur ses mains et son visage et également du cadavre qui gisait à même le sol.Mais il ne prit pas peur pour autant, il n’y avait pas de place dans son esprit pour la peur car tant de questions le remplissaient.
Il ne se rappelait pas comment il avait atterri dans ce parc, ou il était et pourquoi il n’était pas en cours.
Ses derniers souvenirs remontaient à le veille au soir quand il s’était couché anxieux à l’idée que certaines personnes qu’il ait connu ne soient que le fruit de sa schizophrénie.
Le poète ne retourna pas à l’école, il se nettoya comme il pu son visage et ses mains puis rentra chez lui.
Il retrouva son appartement dans le même état qu’il l’avait laissé avant se coucher.
Il marcha négligemment sur plusieurs des feuilles qu’il avait étalées sur le sol quand il recherchait des éléments pouvant être utiles à sa guérison.
L’ordinateur lui aussi était resté allumé depuis tout ce temps.
Son roman avait encore était continué sans qu’il eu en mémoire le moindre souvenir.
Ce qu’il lu lui glaça le sang.
L e texte rajouté racontait en fait comment il avait tué le policier dans le parc.
Tout ce qui s’était passé depuis son réveil lui revint alors en mémoire dans un tourbillon qui lui fit perdre l’équilibre
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MessageSujet: Re: Chapter IV   Chapter IV Icon_minitimeVen 9 Mar - 21:38

Il se rattrapa de justesse à son bureau et rampa vers la cuisine.
La il ressortit une bouteille de vin quelconque.
Le poète était sur le sol, il ne bougeait pratiquement pas.
Il ouvra sa bouche et laissa couler le contenu de sa bouteille, en avalant la moitié, renversant l’autre moitié sur ses habits.
Le poète rigolait et pleurait en même temps, il était complètement soul et n’avait pas l’habitude d’ingurgiter de si fortes quantités d’alcool.
Il se releva tant bien que mal, s’aidant du mieux qu’il pu du bar.
Il lâcha sa bouteille qui se fracassa sur le carrelage de la cuisine.
Le bruit du verre brisé lui transperça le crâne.
Le poète ne pu retenir un cri d’effroi quand il vit qu’une main invisible écrivait en lettre de sang sur les murs.
Je me vengerai, je sais où tu caches, tu mourras d’une mort atrocement longue bercé de la peur de l’inconnu et même de ce que tu crois connaître de mieux.
Il rigola finalement de cette menace qui ne lui faisait pas peur.
« -Tu crois me faire peur hein misérable illusion ?
Eh bien détrompes toi, c’est moi qui choisiras le jour et l’heure de la date.
Tu m’entends ? »
Sa voix résonnait d’une lugubre satisfaction à l’idée soudaine d’une si importante concentration de pouvoir dans sa propre main.
Le poète exhiba fièrement le pistolet du tiroir de la cuisine ou il l’avait caché.
Il titubait son arme à a la main, rigolant diaboliquement.
« -Alors résidu d’illusion on fait moins le malin maintenant.
Allez ramène ta sale tronche par ici que je t’explose ectoplasme de mes deux.
Dépêche toi si tu veux me tuer parce que moi je n’attendrai pas.
Je compte jusqu'à trois.
Trois
Deux
Un
Adieux illusions maudites.
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MessageSujet: chapitre 4   Chapter IV Icon_minitimeLun 12 Mar - 21:12

Kikoo^^

Merci Quena Züa flower
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MessageSujet: Re: Chapter IV   Chapter IV Icon_minitimeMar 13 Mar - 3:21

Züa a écrit:
Kikoo^^

Merci Quena Züa flower


Ce nest pas encore fini^^

demain je mettrais un autre chapitre.

Mais déja tu as pu remarquer que l'histoire s'assombrit^^
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MessageSujet: Re: Chapter IV   Chapter IV Icon_minitimeMer 14 Mar - 17:37

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jocolor Quand je vous dis que c'est un fou ^^
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MessageSujet: Re: Chapter IV   Chapter IV Icon_minitimeJeu 15 Mar - 10:26

Résid a écrit:
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Moi? fou? Shocked

bon lol!
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MessageSujet: Re: Chapter IV   Chapter IV Icon_minitime

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