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| Roman suite (chapitre II) | |
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Kékile beau parleur
Nombre de messages : 70 Age : 38 Localisation : Amiens artisanat : Etudiant en histoire de l'art Date d'inscription : 03/03/2007
| Sujet: Roman suite (chapitre II) Lun 5 Mar - 22:32 | |
| Chapitre Deux
Dés le lendemain, Damien avait donc envoyé dans une enveloppe l’argent nécessaire à l’achat de deux billets d’avion pour la France, Julia y avait également joint un mot sur lequel elle expliquait la raison de ces billets ainsi que l’hôtel où ils se rejoindraient. Damien avait donné rendez vous à Julia devant son appartement de la rive gauche, et après avoir donner quelques consignes à la concierge qui s’occuperait de son domicile en son absence, il avait rejoint Julia dans la rue. Elle l’attendait, toujours aussi belle, devant la porte de l’immeuble. Elle portait une robe blanche avec un joli décolleté et une paire de sandalettes. La journée s’annonçait magnifique, le ciel était bleu turquoise et la joie de vivre se reflétait à tout instant. Il remplit le coffre de la mini Cooper et ils partirent. Damien ne regrettait pas d’avoir investi dans cette voiture quelques mois plus tôt, elle était rapide et se faufilait plus facilement dans les bouchons et places de parkings en tout genre. « -Tu ne regrettes pas d’être venu avec moi ? -Pourquoi le regrettais-je ? Nous allons passer des vacances magnifiques à Cannes et mes parents nous rejoindront peu de temps après. -Si tu es heureuse alors je le suis aussi. -C’est quand même incroyable ce qui nous est arrivé tu ne penses pas ? Je veux dire, notre rencontre et tout ce qui a suivi. Dans le fond, c’est peut-être un signe ? -En tout cas, ce dont je suis certain c’est que je t’aime. Et dire que notre rencontre est un peu basée sur le hasard, j’aurai très bien pu aller dans un autre café et là tout se serait passé différemment. » Malgré sa voiture, Damien se retrouva quand même bloqué sur le périphérique. Il garda cependant son calme, se disant que la journée était magnifique et que la femme qu’il aimait était assise à côté de lui. Julia lui fit remarquer avec une touche d’humour que la cacophonie produite par les klaxons parisiens et provinciaux lui faisait pensait à un concert dadaïste. « -Je peux te poser une question ? -Oui -Comment ta tante réagit-elle aux aventures de ton oncle ? -Elle essaye de faire comme si c’était naturel qu’un homme à partir d’un certain âge recherche un peu de fraîcheur, mais elle souffre et la seule consolation qu’elle trouve est dans la chirurgie esthétique. -Mais ne s’est-elle pas rendue compte que tous ses efforts sont vains ? -Elle ne veut pas l’admettre et me dit souvent que si un jour un homme se comporte avec moi comme mon oncle avec elle que je le quitte même si je l’aime car sinon je souffrirai encore plus. -Alors pourquoi ta tante ne l’a-t-elle pas quitté ? -Parce qu’il est trop tard et qu’elle est dépendante de lui financièrement, à son age elle ne pourrai plus trouver de travail. » Le trafic était plus fluide mais Damien du ralentir car on annonçait un accident. Quelques minutes plus tard, ils aperçurent le véhicule, mais ce n’était plus qu’un tas de ferraille difforme auprès duquel une personne pleurait. Damien se dit que cette personne serait sûrement la première d’une longue liste. «-Ca ne te dérange pas si quand nous serons à Cannes nous rendons visite à mes parents ? -Non, pourquoi cela me dérangerait-il ? -Disons que ma mère est vraiment très sensible et ne t’étonne pas si elle te parle de mariage, enfants…. -C’est plutôt touchant comme habitude et au moins elle te montre qu’elle t’aime. -Je sais mais par moment ça agace un peu, enfin, ce n’est pas grave. -Et ton père comment est-il ? -Il observe, examine, il voit le mal partout. Il a l’impression que les femmes maintenant sont des manipulatrices. -J’ai vu pire, je survivrai amis de toute façon si ça se passait mal tu serais là pour me sauver ». Damien remarqua qu’une station service était indiqué environ un kilomètre plus loin. Il gara sa mini Cooper et sortit prendre l’air. Julia l’informa qu’elle allait aux toilettes, il rentra dans la boutique et se servit un café au distributeur. Il est assez marrant d’observer les voyageurs qui font une pause, quels que soient leur classe sociale ils ont tous les traits tirés par la fatigue du aux heures de route qu’ils viennent d’avaler. Sur la petite table à côté de lui, un couple carte routière à la main divergeait d’idées sur l’itinéraire le plus juste à prendre pour rejoindre un petit village perdu dans la garrigue du sud de la France. Pendant ce temps là, leurs enfants, un petit garçon de huit ans et un plus grands de onze ans faisaient la course au beau milieu des rayonnages. Julia revint des toilettes, se prit un café et observa les deux enfants qui jouaient. Damien alla à son tour uriner, puis ils reprirent la route, Julia prit le volant. Quelques minutes après avoir repris leur chemin Julia lui dit : « -Tu as vu comme ils étaient joyeux ces enfants qui jouaient dans la boutique, ça doit être vraiment émouvant et merveilleux de voir ses enfants grandir. -Mais les parents étaient moins joyeux que leurs enfants eux. -C’est parce qu’ils sont bêtes ils se prennent la tête pour des conneries. Qu’est-ce que j’aimerais avoir des enfants. -Espérons juste que avoir des enfants ne nous transforme pas automatiquement comme ce couple que nous avons vu. -Je découvre ton côté pessimiste, toi le designer promut à un grand avenir. -Qui est-ce qui ‘a dit que j’étais promu à un grand avenir ? -Mon oncle, bien sûr qui veut tu que se soit d’autres ? -Je ne sais pas moi, le père noël ? -Ce que tu peux être bête quand tu veux. -Tu aimerais vraiment avoir un enfant ? -Oui ! -Si tu me supportes, je t’en ferais autant que tu veux » Ils se regardèrent et se sourirent. | |
| | | Kékile beau parleur
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| Sujet: Re: Roman suite (chapitre II) Lun 5 Mar - 22:33 | |
| Julia était heureuse du futur bonheur qui les attendait car elle était sûre qu’elle aussi aimait Damien et elle avait envie de lui donner des beaux enfants. Elle les imaginait déjà dans leurs berceaux gazouillant et agitant leur petits corps. Elle en pleura de bonheur. « -Que t’arrive t-il ? demanda Damien. -Je t’aime ! -Et c’est si triste que ça ? -Ce sont des larmes du bonheur présent et du bonheur qui m’attend avec toi pour les prochaines années. » Un panneau autoroutier indiquait Cannes à dix kilomètres. Julia écouta le bruit des cigales, quel bel été s’offrait à eux ! Elle avait revoir Cannes et ses hôtels de luxe après plusieurs années, cette ville était pour elle le symbole du luxe plus que Monte-Carlo. Quand elle était toute petite, ses parents lui parlaient du festival de Cannes et elle se prenait à rêver en s’imaginant qu’elle grimperait les marches dans une robe de princesse et que toute les personnes présentes diraient « Oh, comme elle est belle !! ». Avec l’âge elle avait appris que seul une certaine nomenklatura gravissait ces marches et elle s’était alors tourné vers des choses plus sérieuses et surtout plus atteignables. Dés qu’ils furent dans Cannes, Damien lui indiquait quelles rues prendre, néanmoins elle réagit un peu trop tard deux ou trois fois. Cependant, chose rare chez un homme (Messieurs les râleurs en tout genre prenez en de la graine), Damien ne s’énerva pas mais la taquina, et lui dit que faire (toujours sans s’énerver). Ainsi après quelque détours non dramatiques (il n’y a pas de quoi fouetter un chat comme diraient certains), ils arrivèrent à destination. La maison des parents était une bâtisse assez moderne plantée au milieu d’un jardin composé d’arbres en tout genre. Damien expliqua que c’était lui qui avait conçu les plans de la maison il y’a environ sept ans et qu’il s’était inspiré de La maison sur la cascade de Franck Lloyd Wright. Elle s’en serait doutée. « -Et l’intérieur de la maison ? Tu t’es également inspiré de Wright ? -Non dedans c’est du cent pour cent Damien. » Les parents de Damien étaient à la retraite depuis cinq ans et ils passaient leur temps à éviter de tomber dans l’ennui par tous les moyens qui s’offraient à eux. La mère de Damien avait ainsi pris l’habitude de faire de longues promenades jusqu'à la croisette et de s’y commander un thé, alors que son père était le partisan de longues siestes (une habitude qu’il avait prise bien longtemps avant d’être en retraite) et de disséquer les différents médias puis de noter dans un cahier les divergences sur une information identique d’un journal à l’autre. Damien présenta Julia à ses parents en la présentant comme la femme qu’il aimait et remarqua qu’elle rougissait, chose qu’il observait pour la première fois chez elle. « -Soyez la Bienvenue Julia je suis heureuse de faire votre connaissance, vous devez être une perle rare pour avoir conquis le cœur de mon fils. -Je vous remercie vous êtes très gentille. Je ne sais pas si je suis une perle, mais il n’a pas été le seul à être conquis. » La mère de Damien se mit à pleurer, et Julia ne sus pas si elle avait dit une chose maladroite. « -Allons qu’est ce qu’il y’a encore ? Tu ne vas tout de même pas passer ta journée à pleurer ?dit le père de Damien avec un ton un peu brusque. -Excusez moi, ais-je dit quelque chose d’inconvenant ? -Non, ne vous inquiétez pas ma petite Julia, je suis comme ça, toujours très sensible au bonheur des gens, surtout à celui de mon fils. Vous prendrez bien un petit truc à boire et grignoter avant de repartir ? -Ce serait avec plaisir madame ! » En bon chef de famille, le père de Damien conduisit le troupeau sur la terrasse. La mère de Damien se rendit à la cuisine pour chercher à boire et manger, Julia la suivit pour l’aider. Voyant qu’ils étaient enfin seul le père interrogea son fils. « -Combien t’a-t-elle déjà soutiré d’argent ? -Voyons papa, tu exagères un peu là, cesse de voir le mal partout. -Tu sais ce que j’en pense de cette fille ? -Du mal bien sûr, tu va me dire que c’est une pompeuse de fric, et que derrière un sourire d’ange se cache un démon. Alors laisse moi te dire une chose qui j’en suis certain te fera plaisir, c’est la nièce de mon directeur ! » Damien vit que le visage de son père s’éclaira soudainement et la conversation s’arrêta là. Les deux femmes revinrent avec des jus d’orange et des petits gâteaux. Le père de Damien demanda à sa femme, pourquoi il n’y avait pas d’alcool, et elle lui enjoignit de se rappeler que le médecin lui avait interdit jusqu'à nouvel ordre d’en consommer. Il grommela et pesta contre les médecins qui ne savaient qu’empêcher les gens de vivre tranquillement et demander le montant de la consulte. « -Vous allez bientôt vous marier ? demanda la mère de Damien avec une pointe d’espoir. -Nous allons attende un peu, ce n’est pas une décision à prendre à la légère, dit Damien. -En tout cas sachez que quand vous jugerez le moment opportun nous ne nous y opposerons pas, hein chouchou ? » Le père de Damien grommela une approbation et Julia pensa à un ours qui grogne. Il faisait nuit noire quand ils prirent congés des parents de Damien, ils étaient fatigués et avaient roulé durant une grande partie de la journée. Damien reprit le volant, ils firent signe à ses parents puis ils partirent à l’hôtel qu’il avait réservé. Julia sommeillait à moitié, il demanda sa clef à la réception et on la lui donna avec un grand sourire comme on e apprend dans les écoles d’hôtellerie. Un garçon d’étages leur monta les valises dans leur chambre. Damien lui donna un pourboire, le garçon le remercia d’un signe de tête puis s’éclipsât. Elle était étendu sur le lit et s’était endormie. Alors, avec des gestes précautionneux il la déshabillât et l’installa dans le lit. Il se déshabillât et s’endormit à ses côtés. Un soleil éclatant les réveilla. « -Je croyais que je m’étais endormi toute habillée sur le lit. -En effet, c’est qui t’es déshabillé et installé dans le lit puis je me suis couché mon tour. Je n’ai pas profité de toi si tu veux savoir, l’amour est au dessus de tout cela. Mais il est vrai que tu as un corps très attirant. » Elle se rapprocha de lui pour l’embrasser et ils firent l’amour pour la première fois. Ensuite, Damien et Julia descendirent prendre leur petit déjeuner amoureux et joyeux, rien ne pouvait le bonheur qui était le leur. Julia remarquait vite que la clientèle de l’hôtel était assez fortunée, ce qu’elle n’avait pas observé au moment de leur arrivée tout fatiguée qu’elle était alors, étant donné également que peu de client se trouvaient dans le all de l’hôtel. Elle apprit par Damien qu’ils étaient dans le deuxième hôtel le plus riche de Cannes. « -Comment fais tu pour y rester un mois durant ? -En plus des économies que je fais j’ai quelques bien immobilier qui me permettent de faire des folies. -Tu es vraiment un bon parti toi, lui dit-elle en rigolant. -Imagine quelle aurait été la réaction de mon père après ce que tu viens de dire. -Je pense qu’il se serait étouffé et que ensuite il m’aurait étranglé. -Félicitations, réponse exacte. » Ils discutèrent sur le sujet comme deux enfants puis décidèrent d’aller faire un tour sur la croisette. Les gens assis aux terrasses des cafés prenaient des airs faussement intéressés et parlaient à vive voix pour que toutes les personnes présentes puissent en profiter. Ainsi sont les personnes, chaque détail plus ou moins insignifiant pouvant les faire apparaître plus importantes qu’elles ne le sont en réalité sont exploités jusqu’aux limites du ridicule. Julia ne manquait rien du regard de dégoût que Damien avait en voyant ces frimeurs. « -Viens, lui dit-il soudainement. -Qu’est-ce que tu vas faire ? -Leur montrer combien il est facile de se prendre pour quelqu’un d’important en publique. » Julia l’observa, et se demanda comment lui qui était d’une nature timide allait s’y prendre. Ils s’installèrent à une table et il entama une violente diatribe en prenant bien le soin de hausser le son pour se faire entendre sur toute la terrasse. | |
| | | Kékile beau parleur
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| Sujet: Re: Roman suite (chapitre II) Lun 5 Mar - 22:35 | |
| « -Comme je te le disais, je déteste ces personnes qui se prennent pour des gens importants parce qu’elles se font liposucés et qu’elles se font faire de régulières séances d’ultra violets. » La réaction fut immédiate, les têtes se tournèrent vers la table de Julia et Damien, ils perçurent leurs chuchotements malfaisants à leur intention. Elle vit qu’il était satisfait de sa prestation, il héla un garçon qui vint prendre leur commande. Les chuchotages malsains finirent par cesser et les frimeurs recommencèrent à parler d’eux aussi fort qu’au début. Après avoir bu et commander leur sodas ils partirent, cependant Damien avait laissé cinq euros de pourboire parce qu’il disait que c’était courageux de supporter ceux qui se croient important. Ils observèrent les voitures garées devant les hôtels, Damien constata une majorité de Mercedes. Ils étaient assis sur un banc en amoureux quand un vieil homme les interpella. « -Ne bougez plus, gardez la pause. Je me présente, Oscar peintre professionnel, je vais là où le vent me porte à la recherche d’images et de couleurs. -Vous voulez un peu d’argent c’est ça ? Lui demanda Damien. -Je ne fais pas ça que pour l’argent mon jeune monsieur, vous êtes libre de me donner ce que vous voulez, amis pour l’instant j’aimerais que vous restiez tel que vous étiez quand je vous ai rencontré. J’ai rarement vu de couples aussi émouvant que le votre. -Avez-vous un atelier Oscar ? Lui demanda Julia. -Non jeune fille, comme je vous l’ai dit je vais là où le vent me porte mais au fond de moi demeure l’idée du peintre et de son atelier. -Je ne suis pas sûr pouvoir vous trouver un atelier mai je peux déjà vous offrir un bon repas, rejoignez nous à midi devant le Palazio del oro, nous nous occuperons alors de vous. -Vous êtes très généreux jeune homme, vous devez sûrement être mon ange gardien. -Je ne sais pas, mais j’aide les gens que je juge digne de recevoir une aide quelconque. -Au fait, attendez un peu au moins le temps que je trace les contours ». Cinq minutes plus tard ils prirent congés d’Oscar et retournèrent à l’hôtel pour réserver une table pour le midi. Damien se dit aussi qu’il faudrait un costume à Oscar, sinon il ne pourrait jamais entrer dans le restaurant de l’hôtel. Deux solutions s’offraient alors à lui. Premièrement, il pouvait espérer qu’un de ses costumes lui aille. Ou deuxièmement qu’il retrouve Oscar et l’emmène dans une boutique pour lui en acheter un. Il opta pour la seconde des solutions. « -Julia, je vais devoir t’abandonner jusqu'à midi, je vais emmener Oscar dans une boutique de fringues. -Pourquoi ne m’emmène tu pas avec toi ? -Affaire de mecs désolés. -Bon et qu’est ce que je vais faire moi pendant ce temps là. -Fais toi belle… -Je ne suis pas belle ? -Si, magnifique ! » Damien l’embrassa et sortit en courant de l’hôtel. Sur son chemin, il renversa une personne qui par chance pour elle tomba dans un parterre de pelouse. On eut pu croire qu’il l’avait fait exprès mais il n’avait pas reconnu là, une des frimeuses du café ou ils avaient étés ce matin. Oscar était sur le banc ou étaient assis quelques instant plus tôt Damien et Julia et regardait la grande bleue. « -Je vous cherchais Oscar. -Ah, vous voulez certainement retirer votre invitation pour ce midi, je vous comprends, dans le fond vous avez déjà étés infiniment gentils avec moi. -Non, au contraire, je voudrais vous amener dans une boutique d’habillement. -J’avoues, franchement ne pas comprendre. -Eh bien, c’est tout simple si vous restez comme ça ils ne vous laisseront jamais rentrer dans le restaurant. -Tout comme ils ne me laisseront jamais dans une boutique. -Oh que si ils vous laisseront entrer, un homme ne rechigne jamais devant une belle liasse de biller. -Mais je suis embêté, je n’aurai jamais de quoi vous rembourser. -Ne vous inquiéter pas pour ça, quelqu’un de ma condition n’est pas radin pour quelques centaines d’euros. » Damien demanda à un promeneur élégamment vêtu si il connaissait une boutique d’habillement assez chic dans le coin. L’homme qui par chance était du coin, leur indiqua une boutique à quelque centaine de mètres. Un des vendeurs du magasin voulut leur faire savoir qu’ils n’étaient pas les bien venu avec une grimace significative. « -Je suis désolé messieurs mais je nous n’allons pas pouvoir vous servir. -Mais ne vous inquiétez pas, nous n’avons pas besoin de vous, lui rétorqua Damien sur un ton de défi. -Messieurs je vous en prie il est mieux pour vous que vous partiez. -Si vous refusez de nous servir, je casserai votre ligne de magasins. -Et au nom de quoi ? -Refus de servir un client parce que son apparence physique ne vous convient, vous en pâlirez quand vous serez affublés de l’étiquette de « discriminateurs ». Venez Oscar ! Allons ailleurs, nous vous trouverons sûrement des choses plus élégantes qu’ici ». Oscar sortit et Damien le suivit en claquant la porte vitrée de la boutique. Damien se dit qu’il était peu probable qu’il réussisse à casse l’image de ces magasins mais il se promit de faire tout son possible. Et comment pouvons nous expliquer cette attitude, si la même scène s’était produite devant ses yeux quelques jours auparavant, il aurai montré sa désapprobation de ce qui venait de se passer en remettant les affaires qu’il avait choisi dans à leur place et serait parti. Mais depuis, il s’était passé quelque chose, Damien était tombé amoureux et il se sentait redevable aux personnes qu’il jugeait digne en les aidant du mieux qu’il pu, comme l’exemple d’Oscar nous l’a montré. Oscar, lui avait vu avec une certaine émotion Damien prendre sa défense et faire aux vendeurs de la boutique. Il se sentait lui aussi redevable envers Damien et Julia mais ne savait pas comment les remercier. Il s’était dit pendant un court instant qu’il pourrait toujours offrir la toile qu’il venait de terminer où on les voyait tous les deux se tenir la main, mais il se ravisa. En effet, Oscar avait une faible estime pour son travail, il le jugeait quelconque. Pourtant, ce n’était pas le cas, bien que ses toiles puissent faire penser à des tableaux classiques, il était facile d’observer que les couleurs étaient traitées avec une grande précision. La seconde vie de la toile apparaissait alors aux yeux d’un spectateur attentif. La beauté qui émanait des couleurs faisait ressortir l’espace intérieur de Oscar. Un espace marqué par des expériences douloureuses, l’impression d’être abandonné par le goût de la vie. La peinture était alors devenu le seul moyen qu’il avait eu à sa disposition pour retrouver ce goût de la vie perdu. Alors, quand il avait rencontré Damien, il avait par la suite crut qu’il était victime d’hallucinations. Oscar essaya cependant de témoigner de son embarras après ce qui s’était passé dans le magasin. « -Croyez bien que je suis désolé des ennuis que je vous occasionne. -Vous n’avez pas à vous excuser, les vendeurs sur qui nous sommes tombés sont des idiots. Pour ce qui est des costumes, peut-être qu’un des miens vous conviendras ? -Vous êtes trop bon. » Quand ils furent à l’hôtel, Damien devançât les éventuelles réactions du personnel et dit : « -Il est avec moi, c’est un ami et il va de ce pas se changer. -Bien monsieur, comme monsieur voudra ». Oscar avoua à Damien qu’il n’était jamais rentré dans un lieu aussi somptueux. Damien demanda à oscar d’attendre une minute le temps qu’il regarde ou était Julia. Elle était sur le lit dans une robe très élégante et lisait ce qu’elle avait déjà fait de sa thèse. « -Alors comment ça c’est passé avec Oscar ? -Justement je suis là pour lui faire essayer un costume. On a refusé de nous servir dans le magasin où nous sommes allé. -Où est Oscar ? -Je lui est dit d’attendre une minute….c’est bon Oscar vous pouvez entrer ». | |
| | | Kékile beau parleur
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| Sujet: Re: Roman suite (chapitre II) Lun 5 Mar - 22:36 | |
| Il entra timidement. « -Avant toute chose, lui dit Damien, vous allez prendre une douche dans la salle de bain, et ensuite vous vous raserez si vous le voulez bien la barbe. Venez je vais vous montrer où sont les accessoires dont vous pourriez avoir besoin. » Oscar entra dans la salle de bain, se déshabilla et choisit la douche plutôt que le bain. Dés les premiers coups de gant de toilette une épaisseur de crasse coula le long de son torse jusqu'à ses pieds. Il avait honte de cette saleté qu’il traînait sur lui. Il sortit de la douche et contempla un court instant l’impression que lui faisait son corps tout propre. Après quelques petites réflexions il décida finalement de se séparer de sa barbe. Il n’osa pas remettre ses vielles loques, du moins pas pour l’instant. « -Damien ? » Damien était en train de sélectionner un de ses costumes. « -Oui, qu’est-ce qu’il y’a ? -Je suis lavé et je n’ose pas remettre mes vêtements, pourrions nous faire les essais pour les costumes. » Damien entra dans la salle de bain et observa Oscar. Lavé et rasé, on découvrait un homme au teint basané, avec quelques rides sur le visage. Maintenant, il ressemblait plus à un célèbre baroudeur revenu d’un de ses expéditions et qui vient raconter ses aventures à un publique huppé en mal d’aventures. « -Peut-être celui-ci vous conviendrait-il, mais je crains qu’il soit un peu court au niveau des épaules ». Oscar enfila le costume que lui tendait Damien ainsi qu’un caleçon. Enfin de compte, il lui allait plutôt bien. « -Eh bien, ça me fait bizarre de me voir habillé comme ça, j’essaierai de me rendre digne du costume. -Bon je m’habille et nous pouvons descendre au restaurant. » Un garçon en queue de pie les mena à la table qu’ils avaient réservée. « -Que nous proposez vous aujourd’hui ? demanda Damien. -Le plat du jour est du filet de loup de mer relevé d’une sauce blanche à l’échalote… » L’énumération terminé, ils se consultèrent quelque seconde et commandèrent trois plats du jour. « -Parlez nous un peu de vous, demanda Julia. Comment faites-vous pour transporter tout votre matériel, vous devez bien avoir au moins un abri quelconque ? -J’ai en effet ma vielle voiture dans laquelle je dors et essaye d’entasser tout mon matériel de peinture. Avec le peu d’argent que je gagnes je m’achète de quoi grignoter et du matériel de peinture ». Un autre garçon en queue de pie leur apporta trois cocktails suivis du directeur qui leur serra la main à tous les trois. « -C’est un honneur pour nous, de recevoir le designer ayant crée nos chaises et ustensiles de cuisine. Nous vous souhaitons un excellent repas et un excellent séjour dans notre hôtel. Madame, monsieur, si vous voulez bien m’excuser. » Ils saluèrent le directeur qui fit le tour d’autres tables. Ce que disait le directeur était vrai, trois ans auparavant le Palazio del Oro, avait contacté l’agence où travaille Damien et avait commandé de nouvelles chaises et autres ustensiles en tout genre. « -Je ne savais pas que vous étiez connu, lui dit Oscar. Quand j’ai vu cet hôtel, je savais que vous aviez de l’argent mais à part ça. -Oh vous savez, cette célébrité est toute relative. Voyez par exemple, quand nous sommes rentrés dans cette boutique d’habillement ils ne m’ont pas reconnu, je n’était qu’un importun. » Oscar but un verre de vin, qui l’étonna par tant de saveur et du coup il s’en voulut de l’avoir avalait comme un alcool quelconque. Damien repensait à l’impression qu’il avait eu quand il avait vu Oscar propre : Le baroudeur. Et de l’autre côté il voyait ses parents seuls, enfermés dans un quotidien répétitif. Il se dit que Oscar devait avoir à peu près le même âge que ses parents. « -Dites-moi Oscar savez vous raconter des histoires pleines d’aventures et de rebondissements ? Lui demanda Damien. -Je pense, et dans une certaine mesure j’ai quand même beaucoup voyagé ces dernières années, même si étant donné que voiture est foutu je n’ai plus bougé de Cannes depuis une bonne année. -Parce que voyez-vous, mes parents qui sont retraités s’ennuient et ce même si ils n’osent pas le dire et le nie quand je le leur dis. Je pensais donc vous présenter à eux comme un riche héritier ayant décidé de consacrer sa vie à la peinture en allant là où le vent vous porte. -J’ai peur d’être malhonnête avec des gens et je n’aime pas abuser de leur confiance. Ne le prenez pas mal, amis je ne sais pas si je pourrai le faire. -D’une certaine manière vous n’allez pas vraiment leur mentir, vous aurez juste à romancer certaines parties de votre vie à grands renforts de détails. -Après tout je vous dois bien ça conte tenu de tout ce que vus faîtes pour moi. -Bien, je vous remercie beaucoup ». Un Garçon en queue de pie leur apporta leurs plats et leur souhaita un bon appétit. Ils trinquèrent tous les trois à ce que Damien appela l’opération anti routine quotidienne. Oscar qui n’avait jamais mangé de mets aussi délicieux essaya de manger le plus proprement possible. Après le repas, Damien téléphona à ses parents et leur annonça qu’ils passeraient en début d’après midi pour leur présenter un ami. Le repas terminé, ils s’engouffrèrent tous les trois dans la voiture de Damien et prirent la route de la villa de ses parents. Edith (la mère de Damien) les accueillit les bras ouverts. « -Je suis contente de vous revoir mes enfants…. » Elle vit Oscar et se rendit à sa rencontre. « -Vous devez être l’ami dont Daminou m’a parlez, soyez le bienvenu, les amis de mon fils sont nos amis. » Il était un peu intimidé et avait un peu de traque, son récit commencerait bientôt. « -Je suis également très heureux de faire votre connaissance. Damien ne tarit pas d’éloges sur vous et je vois que ses propos sont d’une grande véracité ». Edith rougit, et Alphonse (le père de Damien), fit son entrée à ce moment et observa le nouvel arrivant. Il voyait d’un mauvais œil l’arrivée d’un mâle d’âge à peu prés identique à lui dans sa propriété. Il alla donc à sa rencontre en montrant qu’il était un homme, un vrai et qu’il ne se laisserait pas prendre sa femme sans s’être battu, et jusqu'à la mort s’il le fallait. Il faiblit cependant en voyant la carrure de son adversaire potentiel et fut encore plus décontenancé quand celui-ci lui tendit sa main et lui décocha un grand sourire. « -Je me présente, Oscar Delpinta (C’était le première nom qu’il lui était venu à l’esprit et trouvé qu’il sonné bien), peintre voyageur, je vais là où le vent me porte. -Il vous porte drôlement bien le vent pour vous amener à Cannes, lui répondit Alphonse en guise de réponse. -Voyons Alphonse, tu n’es pas gentil. Veuillez l’excuser il est toujours un peu ronchon. -Ne vous inquiétez pas, je comprends tout à fait sa réaction à mon égard, à sa place j’en aurai fait autant. -Ah, tu vois ! fit remarquer Alphonse à sa femme avec un conquérant ». Pendant ce temps, Damien et Julia en avaient profité pour s’éclipser et faire le tour du jardin. « -Tu crois que tes parents vont le croire ? Lui demanda Julia un peu inquiète. -Ne te fais pas de souci, et au pire que vont-ils dire. Comme ça ils auront au moins passé un après midi à faire autre chose que la sieste et du point de croix. -Peut-être qu’ils aiment bien quoi que tu en penses cette existence nonchalante ? -J’ai du mal à le croire, durant toutes ces années où ils travaillaient ils étaient actifs et sportifs et maintenant ils sont ramollis presque amorphes. -Justement, ils ont peut-être besoin de se reposer après tant d’années d’activité intense ? -Je suis d’accord, mais là ils sont passés du tout au rien ». Les trois seniors étaient maintenant rentrés et Edith parlait avec fierté de son fils et de cette maison dont lui-même avait conçu les plans. « -Alors comme ça vous êtes une sorte d’aventurier ? -Oui, on peut dire ça. -Mais alors que faites vous à Cannes si ce n’est pas trop indiscret ? -Eh bien, les raisons en sont particulièrement financières, en effet je viens retirer un peu d’argent de mon compte afin de préparer d’éventuelles voyages à l’étranger. -Ou pensez vous partir prochainement ? -J’avoue que je songe à l’Amazonie, amis je ne suis plus aussi robuste qu’avant donc je prends bien le soin de me préparer aussi bien mentalement que physiquement. » Les deux jeunes tourtereaux rentrèrent alors de leur tour du jardin au moment où Oscar évoquait l’Amazonie. « -Vous discutez bien à ce que je vois, dit Damien heureux ce voir que pour le moment tout se passait bien sauf son père qui tirait une tronche d’enterrement. -Oui, ton ami Oscar m’a dit qu’il allait sûrement bientôt partir pour l’Amazonie ». Damien se servit un verre de whisky avec des glaçons et Julia s’assit à côté de sa mère. Il voulut mettre Oscar à l’épreuve, ce que celui-ci crut discerner dans son regard. « -Non je n’étais pas au courant. Mais dis moi Oscar, il y’a quelques mois n’avais tu pas évoqué le Nevada ? -En effet, mais je me suis tourné vers un lieu plus végétal comme tu le vois et j’ai déjà exploré tant de déserts ». Damien était satisfait car Oscar poussait les gens à lui poser des questions et ne se contentait pas de réponses vagues. L’idée des déserts éveilla en Edith des réactions enfantines, elle se trouvait devant un aventurier. « -Vous avez vraiment traversé des déserts ? Comment étais-ce, racontez nous ? » Le vraiment fit presque peur à Oscar, comme si il eut signifié « aller, maintenant arrête de nous raconter des bêtises et dit nous qui tu es réellement ». Mais ce n’était pas ça, comme je l’ai dit c‘était plutôt la question d’une enfant qui interroge son héros préféré su ses exploits. Oscar se ressaisi et continua son récit. « -Il est vrai que j’ai fait des déserts, amis d’autres en ont fait plus que moi. Je ne suis qu’un touriste comparé aux pionniers qui sont passés avant moi. -Mais comment faites-vous pour survivre en plein désert ? Etiez vous seul lors de vos expéditions ? -Généralement je traversais le désert dans un véhicule spécialement conçu pour moi. J’y entasse plusieurs bidons d’essence ainsi que de la nourriture lyophilisée. Et pour répondre à votre deuxième question, oui j’avais l’habitude d’être seul pendant mes expéditions. Cette solitude n’était cependant que relative car j’étais relié par satellite à une sorte de quartier général que j’avais installé à Paris. » Alphonse vidait verre sur verre, il voyait sa femme qui discutait joyeusement avec un aventurier et ça le rendait malade. « -Avez-vous une femme et des enfants ? Lui demanda t’il sur un ton qui n’était pas des plus amical. -J’ai aimé une femme il y’a très longtemps mais un matin au réveil elle n’était plus là, il n’y avait plus qu’une lettre sur la table de la salle à manger, elle m’y expliquait qu’elle ne m’aimait plus. J’ai bien sûr essayé de la retrouver, de lui demander plus d’explication, voir même de revenir sur sa décision mais en vain. Je me suis dit que je l’aimais tellement que je respectais sa décision. » | |
| | | Kékile beau parleur
Nombre de messages : 70 Age : 38 Localisation : Amiens artisanat : Etudiant en histoire de l'art Date d'inscription : 03/03/2007
| Sujet: Re: Roman suite (chapitre II) Lun 5 Mar - 22:37 | |
| Il se produit alors quelque chose qu’Edith et Damien n’avaient pas vu depuis bien des années, Alphonse pleura. Oscar fut comme pétrifié, lui qui lui montré dés son arrivée un visage menaçant pour une raison qui lui échappait voilà qu’il pleurait. « -Veuillez m’excuser, mes histoires ne sont pas très joyeuses. -Vous n’avez pas à vous excuser, au contraire vous avez réussi à me faire pleurer et ça ne m’était pas arrivé depuis bien des années. Le reste de la soirée se déroula dans la bonne humeur et Alphonse cessa de voir en Oscar un adversaire. Ce soir là, l’hilarité atteignit son comble quand Edith montra à l’assemblée des photos de la jeunesse e Damien. Celle que Julia préféra fut sans conteste celle ou Damien souffle ses bougies pendant son treizième anniversaire. Le pauvre Damien y apparaît le visage recouvert de comédons et un appareil métallique sur les dents. Ils prirent congés des parents de Damien aux alentours de dix neuf heures. Une fois dans la voiture, Oscar prit la parole. « -Je vous remercie du fond du cœur pour la journée que je viens de passer, si ça ne vous dérange pas, je passerai juste reprendre mes habits et après je vous laisse. -J’ai une proposition à te faire. -Je t’écoute, mais je crains que celle-ci ne me plonge dans la plus grande confusion. -Eh bien, je pensais essayer de t’avoir une chambre dans l’hôtel où nous sommes pour au mois quelques jours. Ensuite tu pourrais aller durant la journée chez mes parents, vous n’aurez qu’à aller vous promener tous les trois sur la croisette. Ou faire d’autres chose. Qu’en penses-tu ? -Eh bien comme je te l’ai dit ça me ferait très plaisir mais j’aurai sincèrement peur d’abuser de votre générosité à vous tous. -Crois moi ! Si nous te le proposons c’est que ça, nous fait plaisir et pas autre chose. -Dans ce cas, j’accepte avec joie. -Puis-je te poser encore une question ? -Je t’en prie, c’est la moindre des choses que je puisse faire. -Ce que tu as raconté à propos de cette femme que tu as aimé, il y’a longtemps, c’était vrai ? ». Oscar resta silencieux durant un court instant et Damien comprit cette partie de l’histoire qui avait fait pleuré son père était véridique. « -Toute l’histoire la concernant est vrai » Ils arrivèrent à l’hôtel et décidèrent de se renseigner pour la chambre. « -Bonsoir, excusez moi avez-vous encore une chambre de libre mon ami ? » Le réceptionniste, un jeune homme tout juste sortit de l’école d’hôtellerie tapota sur l’ordinateur. Ah l’ordinateur, heureusement qu’il est là, sans lui ce sympathique jeune homme aurait sans doute paniqué et du réveiller un ou une de ses collègues qui dormait tranquillement en attendant son tour de garde. « -Vous avez de la chance. Son excellence Crrahsst…enfin un prince arabe important a du se décommander il y’a peu. » La pauvre histoire de ce prince au nom imprononçable était dans tous les journaux. Arrivé la veille à Paris, il avait fait un détour par Pigalle, malheureusement son excellence avait du oublier qui était le ministre de l’intérieur en France car il fut interpellé par un des membres des forces de l’ordre qui si le prince n’avait pas été là en aurait sûrement profité pour se payer une partie de jambes en l’air (Un homme est un homme). Notre prince refusa de répondre aux injonctions du représentant de l’ordre, bondit dans sa voiture de sport et s’enfuit à toute vitesse. S’il avait ainsi voulu éviter un scandale, eh bien il avait fait chou blanc. En effet, le brave policier avait contacté la presse et raconté toute l’histoire. Le réceptionniste s’enquit du moyen de paiement et Damien lui dit simplement de mettre la note sur son compte. Un garçon d’étages conduisit Oscar à sa chambre, Damien et Julia les suivirent. Il donna un pourboire au garçon d’étage qui le remercia en s’inclinant puis se retira. Ils souhaitèrent une bonne nuit à Oscar puis rejoignirent leur chambre. « -J’ai du mal à croire que ce qui nous est arrivé aujourd’hui est vrai, lui dit Julia quand ils furent dans leur chambre -Comment ça ? -Eh bien tout ce qui s’est passé avec Oscar, transformé un clochard artiste en un peintre richissime et aventurier. -La vie est courte et quand on peut rendre le sourire à quelqu’un qui a eu peu de chance dans la sienne rien… » Damien arrêta sa phrase, coupé dans son éland par Julia qui l’avait entouré de ses bras. Dans la pénombre ils se déshabillèrent et s’unirent. | |
| | | Züa Bavard
Nombre de messages : 29 Age : 39 Localisation : je me partage entre deux pays Date d'inscription : 26/11/2006
| Sujet: Re: Roman suite (chapitre II) Mar 6 Mar - 22:52 | |
| Kikoo^^ Merci Kékile..... si tu as du temps............ encore stp Züa | |
| | | Kékile beau parleur
Nombre de messages : 70 Age : 38 Localisation : Amiens artisanat : Etudiant en histoire de l'art Date d'inscription : 03/03/2007
| Sujet: Re: Roman suite (chapitre II) Mar 6 Mar - 23:00 | |
| - Züa a écrit:
- Kikoo^^
Merci Kékile..... si tu as du temps............ encore stp
Züa Demain promis ma grande | |
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| Sujet: Re: Roman suite (chapitre II) | |
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